Le web 2.0 a aujourd’hui un impact majeur sur presque tous les secteurs d’activité. Et de plus en plus sur les Ressources Humaines comme en témoigne cette infographie publiée par Reppler.com (étude sur le marché américain).
Du coté des recruteurs, 91% déclarent utiliser les réseaux sociaux dans leur processus de recrutement. Les profils sur les réseaux sociaux contiennent une multitude d’informations sur les candidats et donc les recruteurs n’hésitent pas à s’en servir.
Parmi les réseaux les plus utilisés par les recruteurs, Facebook arrive en tête avec 76% d’utilisation systématique pour recruter. Twitter suit avec 53% et LinkedIn avec 48%.
Les informations recueillies sur les profils des postulants peuvent influencer la décision du recruteur. En effet, 69% des recruteurs déclarent avoir rejeté une candidature à cause d’informations qu’ils auraient vu sur le profil et qu’ils n’auraient pas apprécié.
Cela peut arriver parce que le candidat :
- a falsifié son CV : les informations sur le profil ne correspondent pas avec ce que le candidat aurait déclaré lors de l’entretien ou sur la candidature envoyée
- a des posts ou commentaires inapproprié
- a posté des photos de où on le voit boire de l’alcool
- a posté des commentaires négatifs sur son ancien employeur
Bien sûr, les informations trouvées ne sont pas forcément préjudiciables pour le candidat. Certains recruteurs déclarent avoir embauché une personne grâce aux informations recueillies sur le profil du candidat. Parmi ces informations on peut citer
- la bonne impression laissée et perçue,
- la créativité,
- les récompenses obtenues
- ou encore les fréquentations du candidat.
Les réseaux sociaux sont ainsi devenus un outil important dans le monde des RH. Ainsi les candidats doivent soigner leur profil ou bien régler leurs paramètres de confidentialité pour ne pas avoir de surprise lors de leur recherche d’emploi.
Cet article confirme que les apparences tiennent un grand rôle dans le processus de recrutement. Mais ce n’est pas vraiment nouveau, une écriture agréable sur une lettre de motivation, une photo avantageuse accompagnant un CV, un timbre de voix plaisant au téléphone ou en entretien, existaient avant l’avènement du Web 2.0. Ce qui a changé, c’est la facilité d’accès à beaucoup d’informations que les candidats ont publiées par le biais des réseaux sociaux, les recruteurs s’en servent tout naturellement dans leurs recherches de l’employé idéal.
Un détail dans un profil peut être perçu comme une qualité pour certains et comme un défaut pour d’autres. C’est le libre-arbitre.
Bonjour Christian, merci de ton pour ton commentaire.
Il est vrai qu’aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de pouvoir « se vendre ». L’expression est souvent connotée, cela dit, il s’agit simplement d’être capable de mettre en évidence ses qualités et compétences. Les réseaux sociaux sont, à ce niveau-là, un media d’expression très puissant qui, mal utilisés, pourraient s’avérer désastreux. Maintenant, même il n’en demeure pas moins que lorsque vous citez des compétences et que vous les présentez de manière attractive, il sera important de pouvoir assumer la maitrise de ces compétences lors de la mise en pratique. Les facteurs de différenciation ne se situent pas uniquement sur « l’emballage numérique » bien que travailler son identité numérique de manière sérieuse et professionnelle sera un plus. Bonne journée Olivier
Bonjour Christian, merci pour ton commentaire.Il est vrai qu’aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de pouvoir « se vendre ». L’expression est souvent connotée, cela dit, il s’agit simplement d’être capable de mettre en évidence ses qualités et compétences. Les réseaux sociaux sont, à ce niveau-là, un media d’expression très puissant qui, mal utilisés, pourraient s’avérer désastreux. Maintenant, même il n’en demeure pas moins que lorsque vous citez des compétences et que vous les présentez de manière attractive, il sera important de pouvoir assumer la maitrise de ces compétences lors de la mise en pratique. Les facteurs de différenciation ne se situent pas uniquement sur « l’emballage numérique » bien que travailler son identité numérique de manière sérieuse et professionnelle sera un plus. Bonne journée Olivier