Dans l’univers majoritairement masculin de l’industrie des nouvelles technologies, plusieurs entreprises dirigées par des femmes agissent en faveur d’une meilleure intégration professionnelle de ces dernières. À l’occasion du Young Entrepreneur Council, 7 femmes faisant partie des entrepreneurs les plus prometteurs au monde ont répondu aux questions de Scott Gerber, fondateur du YEC, afin de mettre en lumière les défis auxquels les femmes doivent faire face dans cette industrie, et comment les relever.
Les organisations majoritairement féminines aident
Lisa Nicole Bell (Inspired Life Media Group), soutient que la fibre relationnelle de tout un chacun, souvent considérée comme plus présente chez les femmes que chez les hommes, ne facilite pas pour autant leur intégration dans l’industrie des nouvelles technologies. À force de conviction et de persuasion, les organisations majoritairement féminines contribueront indéniablement à cette intégration lente mais en progression.
L’importance du partage
Pour Amanda Aitken (The Girl’s Guide to Web Design), la prise de parole des femmes avec amis ou collègues, autour de conversations généralement animées par des hommes (développement, codage, stratégie ou management), est une des clés de leur intégration.
Voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide
Selon Thursday Bram (Hyper Modern Consulting), la fausse idée selon laquelle les femmes seraient moins douées que les hommes dans les domaines de la science, des technologies, de la mécanique ou des mathématiques profite encore d’une forte dualité entre les deux genres. Selon elle, la présentation de femmes entrepreneurs ayant réussi, dès les premières années d’études, ainsi que cesser de considérer les femmes comme une rareté dans ce milieu professionnel, seraient 2 grands pas vers la mise à mal de ces clichés.
Développer l’accès au capital
Dans de nombreux cas, l’accès au capital s’avère plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Doreen Bloch (Poshly Inc.), note que moins de 20% des entreprises dirigées par des femmes obtiennent des fonds, un chiffre bien inférieur à celui concernant les hommes. Certaines organisations telles que Women 2.0 ou Astia aident grandement les femmes à obtenir ces fonds, et devraient selon elle, être soutenues.
Être soi-même
Lauren Friese (TalentEgg Inc.) est entré dans l’industrie des nouvelles technologie en créant son entreprise à l’âge de 24 ans. Sa plus grande force a toujours été d’être elle-même dans n’importe quel contexte, sans jamais écouter les dires sur son jeune âge ou tricher sur son expérience, convaincue du potentiel de son entreprise.
Être culottée
Trouver des mentors
Natalie MacNeil (She Takes on the World) conseille quant à elle de trouver des mentors ; des professionnels de l’industrie des nouvelles technologies qui forment et ouvrent des portes. Elle regrette d’ailleurs que seule 1 femme sur 5 aie eu un mentor au cours de sa carrière professionnelle.
L’intégration professionnelle des femmes dans l’industrie des nouvelles technologies est en nette amélioration depuis quelques années. Quelles sont vos expériences vis-à-vis de ce vrai débat de société ?